Traditions
Maslenitsa (en russe: Масленица) ou la semaine des crêpes, est une fête folklorique russe qui date de l’ère païenne. Elle est célébrée la semaine précédant le Grand Carême orthodoxe (sept semaines avant Pâques). Elle est donc le Carnaval orthodoxe.
Maslenitsa a une double ascendance : païenne et chrétienne. Du côté païen, Maslenitsa fut une fête héliocentrique, célébrant la fin imminente de l’hiver.
Du côte chrétien, Maslenitsa est la dernière semaine avant le Grand Carême. La viande étant déjà interdite aux chrétiens orthodoxes pendant la semaine de Maslenitsa, elle est une miassopoustnaïa nedelïa (мясопустная неделя) – semaine sans viande. La viande, le poisson, les produits laitiers et les œufs sont interdits pendant le carême. De plus, les fêtes, la musique laïque, la danse et autres “distractions” de la vie spirituelle sont elles aussi interdites; donc, Maslenitsa représente la dernière chance de prendre du plaisir à faire la fête.
L’élément indispensable de Maslenitsa sont les blinis, des sortes de pancake russes, symboles païens du soleil. Ronds et dorés, ils sont faits d’ingrédients permis par la tradition orthodoxe pendant la Carême: le beurre, les œufs et le lait.
Maslenitsa inclut aussi des bals masqués, des batailles de boules de neige, des courses en toboggan, jeux de balançoire, et plein de tours en troïka. Dans certaines régions, chaque jour de la semaine de Maslenitsa a son activité traditionnelle: un jour pour aller en troïka, un autre pour que les beaux-fils rendent visite à leurs beaux-parents, un autre pour rendre visite aux parrains, etc.
La “mascotte” des célébrations est généralement une effigie habillée en couleurs vives (rouge, orange, jaune,…) qui s’appelle Dame Maslenitsa.
À la culmination des célébrations le dimanche soir, Dame Maslenitsa est déshabillée et mise sur le feu de joie. Les blinis restants, s’il y en a, sont aussi jetés au feu. Les cendres de Dame Maslenitsa sont enterrées dans la neige (pour fertiliser la terre), tout le monde demande pardon aux autres, et le Grand Carême commence. Le dernier jour de Maslenitsa est aussi appelé le “Dimanche des Pardons”. Pour les orthodoxes dévots, c’est le dernier jour où ils peuvent manger des produits laitiers, du poisson, du vin et de l’huile.
Maslenitsa à la Fondation en 2009
Rubans St. George occupent la place d’honneur parmi les parties de nombreuses récompenses collectives de l’armée russe.
Afin de George a été créé en 1769 et est divisée en quatre classes. Le premier degré de l’Ordre avait trois personnages: une étoile croix et le ruban, composé de trois noires et deux bandes orange, qui a été porté par-dessus l’épaule droite sous l’uniforme. Le second degré de l’Ordre a également eu une étoile et une grande croix, qui a été porté autour du cou sur un ruban étroit. Troisième degré – petite croix à son cou, et le quatrième – la petite croix à la boutonnière.
Les couleurs noires et orange des rubans St. George sont devenus un symbole de l’armée russe et de la gloire.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, continuant les traditions de combat de l’armée russe 8 Novembre 1943, a été créé l’Ordre de la Gloire de trois ans. Son statut ainsi que les couleurs jaune et noir de rubans que les rappels de la George Cross. Ensuite, St. George ruban, confirmant les couleurs traditionnelles de la vaillance militaire russe, orné de nombreux soldats russes modernes et décerner des médailles et des décorations.
2 mars 1992 par le décret du Présidium du Soviet suprême de la RSFSR «Sur les récompenses d’État de la Fédération de Russie », il a été décidé de restaurer l’ordre militaire russe de Saint-Georges et l’insigne « George Cross ».
Le décret du Président de la Fédération de Russie sur Mars 2, 1994 aient déclaré: «Le système de récompenses d’État restent l’ordre militaire de Saint-Georges et le badge – » Croix de Saint-Georges ».
Sainte Tatiana est un nom lié à l’histoire de la science et de l’enseignement supérieur russes. Elle est l’ange gardien de la gent estudiantine de Russie. Le 12 janvier (25 janvier d’après le nouveau calendrier) 1724, le jour de Sainte Tatiana, Pierre le Grand fonda l’Académie des sciences à Saint-Pétersbourg auprès de laquelle la première université russe fut créée un an après. C’est dans cet établissement que fut envoyé poursuivre ses études, après avoir achevé ses cours à l’Académie slavo-gréco-romaine de Moscou, le futur grand savant Mikhaïl Lomonossov, fils prodige d’un pauvre pêcheur d’Arkhangelsk, qui reçut le surnom de « Leonard de Vinci russe ».
Plus tard, il conçut un projet d’université pour Moscou, premier établissement d’enseignement européen strictement scientifique, sans faculté de théologie. Les gens qui le désiraient et pas seulement les étudiants étaient autorisés à venir assister aux conférences et à mener des discussions scientifiques « pour faire jaillir la vérité ». C’était un projet novateur et démocratique qui a inculqué à l’Université de Moscou son sens de la liberté de pensée.
Lomonossov était conscient que, étant de basse origine et sans relations, il ne pouvait pas réaliser son projet. Il suggéra alors cette idée au comte Ivan Chouvalov qui fut vivement intéressé. Homme instruit, intelligent et mécène, le favori de l’impératrice Elisabeth Petrovna présenta délibérément sa requête à la signature impériale le 12 (25) janvier. Souhaitant voir le projet aboutir, il avait fixé cette affaire importante pour le jour radieux de la fête de sa mère qu’il aimait tendrement et qui s’appelait Tatiana. Depuis lors, Sainte Tatiana est la patronne céleste des étudiants russes.
Dans le bâtiment acheté avec les deniers publics en plein centre de Moscou, à deux pas du Kremlin, pour y installer l’université, se trouvait une église domestique qui fut bénie en l’honneur de Sainte Tatiana. Dès la première année de fonctionnement de l’établissement, une tradition s’est instaurée: le 12 (25) janvier, au terme de l’office commémoratif, les étudiants organisaient une fête joyeuse et bruyante pour glorifier leur temple de la science et leur patronne céleste en présence des autorités académiques et municipales. Après les solennités traditionnelles, tout le monde courait remplir le restaurant le plus proche où, le verre à la main, les discours passionnés, les discussions houleuses se succédaient, les étudiants citaient des classiques, se chamaillaient en latin, remerciaient les professeurs.
La fête de Sainte Tatiana n’a pas disparu des murs de l’Université de Moscou à l’époque soviétique pendant laquelle les vieilles traditions étaient généralement bannies. Il est vrai qu’elle n’était pas célébrée officiellement. Vers le 25 janvier s’achevait la session d’hiver et les vacances commençaient. Or pour les étudiants c’était un « péché » que de ne pas marquer un événement aussi important et aussi joyeux. Les vacances commençaient par un festival de spectacles donnés par les étudiants qui se distinguaient par la libre pensée et des innovationsscéniques.
L’Université de Moscou a rétabli complètement la tradition de la Sainte Tatiana. Elle s’est avérée contagieuse et attrayante pour tous les étudiants, si bien qu’aujourd’hui c’est devenu une fête nationale. L’usage veut que le scénario des festivités soit préparé en secret et comporte des surprises. Une seule chose est connue d’avance : son caractère radieux. Dans l’église domestique, des couples viendront se marier et des nouveau-nés seront baptisés. C’est aussi une vieille tradition qui autorisait les étudiants et les enseignants à organiser des rites solennels dans « leur » église. C’est là qu’en 1895 le baptême fut administré à la fille aînée du professeur de l’Université de Moscou Ivan Tsvetaev, Marina Tsvetaeva, futur poète célèbre. Le jour de la fête, toutes les enseignantes et étudiantes qui se prénomment Tatiana reçoivent d’innombrables témoignages d’attention.
Fait intéressant : avant le début du XIXe siècle Tatiana n’était pas un prénom populaire en Russie. Dérivé du prénom latin Tatienne, il fut slavisé à partir du mot russe « tat » qui signifiait « voleur, bandit « . Qui souhaiterait donner à sa fille un prénom ayant une signification antipathique capable d’attirer le malheur? La même racine avait cependant aussi une autre interprétation : « tata » en slavon signifiait « papa », autrement dit, le prénom Tatiana pouvait se lire comme « fille chérie de son père ».
Pendant très longtemps seules des filles nées le jour de la Sainte Tatiana ont porté ce prénom. Les riches avaient les moyens de « persuader » le prêtre qui donnait le baptême à leur enfant de lui donner un premier nom « noble », « à la mode ». Tatiana était le plus souvent un prénom « paysan ».
Et pourtant, considéré pendant longtemps comme plébéien, il fut sorti de la basse-cour par la plume géniale d’Alexandre Pouchkine pour être glorifié et devenir ainsi très populaire. Le poète le trouvait très beau, tendre à l’oreille, gracieux et sensuel. Il le donna à l’héroïne de son célèbre roman en vers « Eugène Onéguine ».Ame sincère et passionnée, fleur divine qui s’est épanouie au milieu des champs et forêts russes, elle a charmé le coeur de la Russie qui a vu en elle sa véritable fille, le caractère naturel de la femme russe.
…A chaque Sainte Tatiana, le nombre de Tatiana s’accroît considérablement dans le pays. C’est un fait sociologique. L’année 2009 ne fera sûrement pas exception à la règle.